• Je ne saurais conseiller à personne le mélange ouzo-champagne-vin au cours d'une même soirée. Dans un souci purement scientifique, j'ai testé ce doux cocktail avant-hier soir et il me faut bien 36 heures pour être en état d'en parler.

    Hier matin je me suis levée avec une barre de plomb enfoncée dans la boite crânienne qui n'a rendu l'âme que ce matin après une bonne nuit de 10 heures de sommeil ronflant et baveux.

    Promis papa/maman je ne recommencerai plus.

    Avant-hier soir j'étais jeune, sous influence néfaste et menacée par la mafia du 9e arrondissement (la pire et surtout la plus dangereuse qui soit, à coté celle de Palerme c'est rien que des couilles molles !)


    votre commentaire
  • Au milieu des dossiers qui s'entassent, des mails de clients que j'ai laissés sans réponse, des coups de fil ignorés et de Chefs qui me pressent comme un vieux citron me vient une envie soudaine et violente de cuisiner.

     

    Vite un petit tour sur mon internet d'amour pour trouver la recette qui éclairera mon week-end, fera baver d'envie mes amis et gonflera mon double-tour de hanche...

     

    J'arrête mon choix sur un superbe « Soufflé de champignons de paris et de parmesan » (Carinne Teyssandier © Cuisine.tv)

     

     

    Préchauffer votre four à 210° (thermostat 7).
     
    Mettre une noix de beurre dans une casserole et faire suer tout doucement l'échalote émincée finement jusqu'à ce qu'elle devienne translucide.

    Ajouter les champignons de paris lavés et coupés en quatre. Ajouter le bouillon de volaille et cuire 10 minutes dès la première ébullition.
     
    Beurrer avec un pinceau l'intérieur du moule avec du beurre ramolli. Saupoudrer de farine, retourner le moule pour ôter l'excédent et réserver au réfrigérateur.

    Egoutter et mixer la préparation de champignons avec l'échalote. Remettre sur le feu et laisser bien épaissir quelques minutes.

    Ajouter les jaunes d'œufs un à un en mélangeant bien. Incorporer les champignons de paris, le parmesan finement râpé.  Saler, poivrer, et mélanger le tout. Laisser refroidir la préparation à température ambiante.

    Monter les blancs en neige lentement. Incorporer au mélange.

    Remplir le moule à 2 cm en dessous du bord. Enfourner le soufflé en bas de votre four et baisser la chaleur à 190° (thermostat 6) après 5 minutes de cuisson. Cuire environ de 13 à 15 min pour des moules individuelles et de 25 à 33 min pour un grand moule.
    Le centre du soufflé doit être crémeux.

     

     

     

    Alors tout va bien vous allez me dire .......................... et bien NON par ce que je n'arrive pas à passer le cap du paragraphe 5 de cette p...... de recette : si j'ajoute mes jaunes d'oeuf à ma « préparation » (qui est elle même composée des champignons et des échalotes) comme puis-je ensuite y incorporer les champignons de paris ?!?!

     

    Et dire qu'ils n'ont même pas pensé à moi pour le prix Nobel de chimie !

     

    Bon je vais peut être retourner à ma « paperasse » puisque je ne suis bonne qu'à ça !


    votre commentaire
  • Hier soir, en sortant d'un resto, alors que j'étais sur le chemin pour regagner mon humble chaumière urbano-parisienne, je me suis surprise en train de prendre plus de plaisir à regarder le joli petit toutou que je croisais dans la rue plutôt que l'être humain qui se trouvait à l'autre bout de la laisse !


    votre commentaire
  • Passablement influencée par les troupeaux d'ado croisées dans le métro ce matin (et par leur discussions débridées mais pointues...) je me suis mise à imaginer que, si on s'en tenait à leur état d'esprit actuel, demain la France serait peuplée de 30 millions de Zidane et de 30 millions de staracadémiciens.

    Ca ne va pas être simple pour faire tourner le pays cette histoire... Et c'est qui qui va payer nos retraites à nous les anciens jeunes (pas assez jeune pour croire encore aux conneries que nous vend la TV et pas assez vieux pour faire raquer les jeunes tout de suite) ?

    Bon à part ça « mission accomplie » pour hier, au boulot j'ai été un mélange de motivation–sérieux-concentration-implication et j'en passe et des meilleures. J'ai même ri lorsque l'un de nos vénérés Chef nous a envoyé par mail une blague éculée à deux balles cinquante........ c'est dire si je suis dans le ton !

    Et miracle j'ai réussi à sauver mon sacro saint « resto-japonais-entre-copines » malgré un client récalcitrant qui ne voulait pas raccrocher parce que son petit problème à deux balles à lui c'est beaucoup plus important que mon équilibre socio psychologique de merde !


    votre commentaire
  • L'ex écolière/étudiante mollassonne a bien du finir par intégrer le monde du travail.......... et ce monde là, quand on y est dedans, ce n'est pas mieux que l'idée (ou plutôt le cauchemar) qu'on s'en faisait avant !

     

    Mais les gentilles factures aident à ne même pas penser s'en échapper, alors autant en rire qu'en pleurer ? !

     

    Aujourd'hui au programme : lécher quelques c.. hiérarchiquement supérieurs, se bouger le c.. sur les dossiers enterrés faute de motivation (je ne serais pas en train de faire une legére fixette sur le mot c.. moi ?), adopter une attitude qui fasse rejaillir une utramotivation dont je suis pourtant totalement dépourvue................. en fait c'est un véritable exercice d'acteur.

    « Acteur », le mot est laché, et tout de suite je sens l'importance de ma mission et la nervosité de l'artiste me gagne. Vite une bonne gorgée de café chaud (« Le café chaud, l'opium du salariat » comme l'a si justement dit Janine Marx l'arrière-petite-nièce de l'Autre)


    votre commentaire